Concours auberge, NE

Dans le cadre de la réaffectation du site de l’ancien Collège des Sablons en auberge de jeunesse, le projet propose de requalifier les espaces extérieurs ainsi que les accès. Sur le chemin entre le lac et le jura s’accrochent des dilatations publiques en terrasse le long des murs de soutènement. Hors de ce parcours urbain, une nouvelle surface plane voit le jour. Une toiture terrasse en belvédère est aménagée sur l’ancienne école permettant de prendre de la hauteur. Une vue panoramique sur la ville de Neuchâtel, le lac et la forêt, renforce l’identité du lieu offerte aux voyageurs.

Les différents usages au sein du bâtiment sont répartis distinctement par niveaux. Le dispositif d’entrée (réception avec foyer, frontoffice et backoffice) est aménagé au niveau du socle avec les locaux communs (réfectoire, séjours et aire de jeux). Les chambres sont distribuées dans les étages, le premier niveau rassemble les chambres pour familles et groupe et les deuxième et troisième niveaux sont dédiés aux chambres où se loue individuellement un lit. Les sanitaires communs sont placés dans la travée face aux escaliers afin d’offrir un lieu central et de rencontre. Sur chaque demi-niveau dans « la tourelle » des chambres pour deux sont aménagées.

Les murs existants structurent le plan carré. Le long mur longitudinal qui traverse le plan d’est en ouest hiérarchise les espaces: un espace majeur côté lac, des espaces mineurs côté jura. Le cloisonnement intérieur des chambres se soumet au système par le montage d’une structure légère entre chaque fenêtre et rythme le plan comme une structure secondaire.

Le plan de l’ancien collège est mis en valeur par la restauration du hall de distribution en son centre. Une rue intérieure traversante d’est en ouest distribue les chambres de part et d’autre.Une antichambre, petit hall distributif, regroupant le lavabo et les armoires, constitue un seuil avant d’accéder aux lits. Elle offre ainsi une gradation vers l’espace d’intimité : « aire intermédiaire située entre notre jardin secret et la place publique » Masnavi Din Rûmî, poète perse 1230